Berlusconi admet "avoir péché"
e président du Conseil italien dénonce l'attitude des juges milanais, dans l'attente d'une décision la semaine prochaine sur son éventuelle comparution pour abus de pouvoir et relations sexuelles tarifées avec une mineure.
"Parfois, comme tout le monde, je suis un pécheur, mais ce genre de justice moralisatrice qu'on agite contre moi, c'est proprement scandaleux", déclare-t-il dans cet entretien avec le rédacteur en chef d'Il Foglio, Giuliano Ferrara, qui fut un de ses ministres dans un précédent gouvernement.
Les investigations conduites par des juges politiquement marqués, affirme Il Cavaliere, sont "ridicules et relèvent des chasses à l'homme et des méthodes d'inquisition qu'on connaissait dans l'Allemagne (de l'Est) communiste".
Il se dit victime d'une campagne de dénigrement de la part de "moralistes" qui veulent en fait mener un "coup d'Etat".
Le parquet de Milan a réclamé mercredi dernier la comparution immédiate de Berlusconi devant un tribunal pour des soupçons de relations sexuelles avec une prostituée mineure au moment des faits et d'abus de pouvoir.
DÉCISION LA SEMAINE PROCHAINE
La requête du procureur en chef milanais, Edmondo Bruti Liberati signifie que le parquet pense disposer de suffisamment de preuves pour éviter une audience préliminaire.
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