Chômage, piston, corruption, inflation. Comment ne pas manifester ?"



Oran, Tipaza, Alger... Depuis lundi, la colère contre la hausse des prix a gagné plusieurs villes d'Algérie. Une colère qui se matérialise par des émeutes et des pillages. Origine de ces mouvements de protestation ? Une flambée des prix des produits alimentaires de base, comme le sucre et l'huile.

Sur les marchés d'Alger, le kilo de sucre se vend 30 à 50% plus cher qu'il y a quelques jours, rapporte Libération. Cette hausse s'explique par l'augmentation des cours des matières premières sur les marchés mondiaux - liée aux catastrophes naturelles commes les incendies en Russie ou les inondations en Europe centrale - mais une partie de la population algérienne accuse les importateurs et intermédiaires locaux d'exagérer l'augmentation des prix. A cela s'ajoute le chômage des jeunes, dans un pays où les moins de 30 ans représentent 75% de la population et sont sans emploi pour 20% d'entre eux.

Trop, c'est trop ! tout est encore plus cher, on n'a pas de travail, ont vit à 15 dans des taudis délabrés et, à côté, vous avez une minorité qui jongle avec des milliards”, commente un jeude d'Oran, interrogé par le quotidien algérien La Liberté. Un autre ajoute : “Que dire du père de famille qui n'a qu'un salaire de misère ? Ou de la veuve d'un moudjahid qui vit dans un haouch qui tombe en ruines, et qui est infesté par les rats ?”
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