cyberactiviste Wael Ghoneim
Ce mardi, des centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés place Tahrir au Caire. Rien de bien nouveau si ce n'est le nombre d'opposants au pouvoir venus réclamer le départ du président Moubarak, que l'on dit que le départ en direction de l'Allemagne pour raison de santé selon la presse allemande. Du jamais vu depuis le 25 janvier, date du déclenchement de la contestation égyptienne, selon les observateurs sur place. Pour beaucoup, c'était la première fois qu'ils manifestaient, comme le raconte un Egyptien dans un article publié dans le journal Libération ce mercredi.
Depuis quelques jours, les manifestations semblaient pourtant stagner. Même si le président avait annoncé qu'il ne partirait pas avant septembre prochain, des concessions ont été faites de la part du pouvoir: mise en place d'une commission afin de revoir notamment les conditions de candidature à l'élection présidentielle, la supervision de cette dernière par l'autorité judiciaire, des élections législatives partielles en cas d'annulation pour fraude, la libération des prisonniers politiques, la libéralisation des médias, la levée de l'état d'urgence, et enfin la tenue d'une commission d'enquête chargée de faire toute la lumière sur les violences du 2 février, qui a opposé manifestants et nervis pro-Moubarak.
Tout portait donc à croire que les manifestations allaient progressivement s'éteindre, malgré quelques irréductibles qui réclament coûte que coûte le départ du président Moubarak. Mais c'était sans compter la libération ce mardi du cyberactiviste Wael Ghoneim.
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