Nous ne partirons pas, il doit partir
Le départ du président Hosni Moubarak semble désormais inéluctable. Interrogé jeudi soir par Christiane Amanpour sur la chaîne américaine ABC, le raïs a déclaré qu'après 62 ans dans la fonction publique, il en avait assez. Il a affirmé vouloir partir mais redouter le chaos que provoquerait son départ.
Il a également accusé les Frères musulmans d'être responsables du déchaînement des violences des derniers jours. (Voir la vidéo en anglais)
Alors que le président égyptien s'accroche à son poste, de hauts responsables du régime auraient ouvert des discussions avec Washington sur les modalités du départ de Moubarak, révèle le New York Times. Le quotidien rapporte un scénario dans lequel l'actuel vice-président Omar Souleimane, soutenu par les militaires, obtiendrait la démission du chef de l'Etat.
Une démission que les Egyptiens sont déterminés à obtenir dès ce vendredi, rebaptisé le « jour du départ ». Zineb Dryef
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